Experte de la vente et ayant en mémoire mes fondamentaux, J’ai conçu un sondage, avec soin, et je l’ai envoyé à une centaine de contacts dans ma cible, scrupuleusement choisi et tout cela de façon artisanale. Et vous savez, avec ce petit frisson d’espoir : « Et si je recevais plein de réponses ? Et si j’apprenais des choses fascinantes sur ma cible ? »

Bien sur, en amont, j’ai soigneusement construit  mon site (qui bug sans arrêt et je suis hébergée chez ovh qui speak no french et cela me sidère, et j’utilise wordpress et je me demande du coup ce qui est fiable sur le web).

J’ai étudié et élaboré mes offres, j’ai innové, disrupté, je me suis engagée sur mes valeurs et le reste.J’ai  créé mes  comptes sur Linkedin, Instagram, Facebook qui me snobe car ma photo n’est pas la mienne mais le logo de ma société (n’importe quoi!), X  où je suis trollé par des centaines de faux comptes qui s’abonnent et se désabonnent sans que j’y comprenne rien, YouTube qui diffuse mes vidéos au gré de ses algorithmes sans cesse restrictif.Et j’ai crée des démos offertes, je publie des articles,  je demande des feedbacks.

Et encore plus en amont de tout cela,  j’ai investis  plus d’une dizaine de milliers d’euros dans ma formation et j’ai obtenu des certifications et des diplômes reconnus, RNCP et autres (le diktat de l’accumulation et des preuves sociales mais qui,  vous le verrez plus loin, n’a plus aucunes valeurs). 

Je suis aussi adhérente depuis plusieurs années à l’EMCC, un organisme  exigeant avec une charte déontologique claire quant  à la pratique de coach, même s’il est vrai qu’il suffit de disposer des deniers suffisant pour  adhérer (mais bon, je n’ai aucun pouvoir de décision et de proposition dans ce game, ni aucun autre en fait… pour l’instant !)


Et donc, suspens. J’attends les retours  du sondage mais … silence. 

Une réponse. Une seule. 

J’ai relu l’e-mail d’envoi, vérifié les spams, cherché une erreur quelque part.

Rien. Juste un mur d’indifférence.
Alors, je me suis de nouveau renseignée (je fais une veille depuis un moment) sur  le web marketing, seo, etc.  

Je vous laisse imaginer ma déception et mon sentiment d’impuissance quand j’ai compris que je devais me résigner à payer une fortune pour ne serait-ce que faire savoir à ma cible que j’existe. Le seo naturel (quel drôle de mot, naturel!) prendrait des années,   la visibilité (sinon un sort d’invisibilité me condamne), strictement conditionnée par Google ads et ses partenaires, les bases de données qui coûtent le prix de plusieurs âmes qui n’ont probablement pas donné leur consentement. Et  de façon irrémédiable, je retrouve encore et toujours les mêmes acteurs qui ont quadrillé le web et visiblement le possède entièrement.
Et tout cela pour prouver la valeur de mes services et de ma vision professionnelle.
En  me lisant, est ce que vous vous dites comme moi que cela est totalement paradoxal et incohérent?J’entends la voix de César, un ami de 70 ans me dire avec une certaine  mélancolie :  – « c’est comme ça ». 

Et là, j’ai commencé à me poser des questions. Beaucoup de questions.

Pourquoi tout, sur la toile est si biaisé ? 

Pourquoi les algorithmes sont devenus si corrompus ? 

Pourquoi est-ce légal? 

Pourquoi le monopole est  permis, accepté et perdure en toute quiétude? 

Vous vous souvenez, à une époque, le bio, c’était censé sauver la planète et nos assiettes. 

Mais au fil du temps, ce marché a pris des airs de club privé : les produits coûtent 30 à 40 % plus cher que les produits standards (source : UFC Que Choisir), et les marges explosent, notamment dans la grande distribution. 

La classe moyenne, la plus nombreuse, celle qui change (le game) les habitudes par sa façon de consommer n’a tout simplement pas les moyens😔.

Et pour les autres ?

On agite la culpabilité. « Vous ne mangez pas bio ? Donc vous polluez. Vous contribuez à la destruction de la planète. Vous êtes le problème. » Le bio, qui devait être une solution collective, est devenu un marqueur social, un moyen de vendre plus cher à une cible restreinte et culpabilisée.

Question : Si l’intention du bio était vraiment noble et destinée à sauver la planète, pourquoi le plus grand nombre, qui changerait réellement le mode de consommation (bah oui c’est logique) ne peut pas se l’offrir ? 

Les marketeurs, gafam et consœurs seraient Ils en panne d’idées et de solutions hypnotiques et démoniaques ?

En réalité, il n’en est rien ! Le nom si évocateur (vinted, vintage) de seconde main est une énorme douille  créée par les esprits diaboliques des marketeurs sans scrupules (à quand le marketing éthique ?).
C’est une fabrique de surconsommation extrêmement sophistiquée.

Il vend plus que shein, Temu ou encore Zara ou H&M, les rois de la fast fashion (selon une étude récente faite par Joko). 

Ainsi, les utilisateurs, plus particulièrement les vendeurs, déculpabilisés par la possibilité de revendre, achètent toujours plus. « Pas grave, je revendrai ! » est devenu le nouveau mantra. 

Résultat ? On consomme, on achète, on revend, et Vinted, lui, prend sa commission sur les acheteurs et prône un business model différenciant (ah bon!? Va dire çà à gafam corp!). 

Donc les gentils acheteurs, doté d’une belle âme et d’intentions louables sont encore les bonnes poires d’une application qui en fait ne pense à rien d’autre qu’à ses énormes bénéfices et dont les algorithmes sont effrayant de violence tellement tout est fait pour noyer les acheteurs dans un flou total et poussent les vendeurs à vendre a un prix toujours plus bas. (source https://youtu.be/zelb7Kvy-rc?si=AHoNmf0TOMTIRHxD) . 

Comme le casino ou le monopoly, la banque est la seule qui  gagne toujours quoi qu’il arrive!  Et pourquoi en serait il autrement ? 

Sauf qu’aujourd’hui, Uber exige des chauffeurs qu’ils s’endettent pour acheter des véhicules récents, électriques ou au minimum hybrides, quasi neuf et standardisés (le marché de l’automobile est le nerf de la guerre et vous le savez surement, l’électrique est la plus grosse douille du siècle , mais alors vraiment!!!

Même cible que le bio, toujours eux, CSP+ culpabilisée, à dépouiller coute que coute!


Quant aux campagnes ou aux zones rurales – là où justement,(et même logique que  le bio la cible qui est la plus destinée à avoir ce besoin) le service serait réellement utile – elles sont ignorées. 

Pourquoi ? Parce que ce n’est pas rentable. D’après eux!  Mais  je sais que ce n’est pas la vraie cause.Sans parler des traqueurs et autres micros et outils de surveillance dans toutes ces applis si bienveillantes et utiles pour le plus grand bien de tous.

À ce stade, une évidence s’impose : ce n’est pas un hasard (et je vous partage que je ne crois pas du tout au hasard😵‍💫). 

Chaque innovation, chaque bonne idée est absorbée, déformée et transformée en machine à consommer là où le pouvoir d’achat est le plus fort.

Le bio, la seconde main, la mobilité partagée, même l’écologie : tout finit par nourrir la même logique.

Et cette logique est contrôlée par des acteurs bien précis : Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft (et leurs milliers de filiales), ces Cerbères modernes. 

Vous voulez exister ? Vous devez payer. 

Vous voulez vendre ? Payer encore. 

Vous voulez être entendu ? Payez plus.  

Vous voulez sauver la planète ? Payez plus cher.

Vous voulez changez les choses et ne pas  être responsable de tous ces désastres de la consommation ? Payez encore et toujours plus !

Et les autres  ? Ceux qui ne peuvent pas payer  ?  On s’en fout !

« Et sachez que nous n’aideront jamais les provinces, les zones rurales, la majorité et  les vraies bonnes idées, le contrôle total de tout, à tout prix est notre seul et unique objectif. »

Ce sont eux qui fixent les règles, verrouillent les portes et dictent le jeu.

Même les initiatives écologiques n’échappent pas à cette mécanique. Les emballages recyclables, si fièrement affichés, cachent souvent une empreinte carbone énorme liée à leur fabrication et à leur transport. Mais tant pis : tant que c’est marqué « recyclable », on achète.
Et maintenant ?Alors, que faire ? 

Comment échapper à cette mécanique infernale où chaque solution, chaque innovation devient un prétexte à consommer davantage ?

Comment briser l’emprise des GAFAM, ces géants qui surveillent et contrôlent tout ?

Peut-on vraiment imaginer un monde où la réussite d’un projet ne dépend pas de la publicité google, des algorithmes corrompus, et des diktats néolibéraux ? 


Est-il possible d’agir sans que tout soit absorbé par cette logique de surconsommation ?
Et sommes-nous prêts, en tant que consommateurs, à abandonner le confort apparent de ces solutions ? Sommes-nous capables d’envisager de revenir à des solutions physiques et réelles?
Ou bien sommes-nous condamnés à tourner en rond, achetant toujours plus, plus cher déculpabilisés par le marketing « vert » et soumis aux mêmes cerbères  ?
Discutons en et pourquoi en   « présentiel »!?😊  


Pour initier  le débat,  je pense que  la vrai raison  au-delà de la rentabilité est que cela risque de briser leur monopole, leur influence et leur volonté de contrôle total. Ils nous submergent de marketing (pubs hypnotiques) et de matériel (inutile ou obsolescence programmée)   pour nous  endormir et nous faire faussement relativiser sur notre chance de capacité de possession (et d’endettement, ils nous ont « à l’usure »).Ils emploient d’ailleurs  toujours la même logique de division et d’isolement via la toile justement, les réseaux sociaux et leurs illusions de proximité (merci les « like » et leurs puissances psychologique indéniable) .Pour nous divertir c’est bien souvent gratuit mais pour nous enrichir,  ou ne serait-ce  que pour vivre  de nos valeurs cela est hors de prix,  dans le sens,  cela n’est pas commercialisable. Et je pense aussi, que nous sommes poussé à croire que nous sommes impuissant pour créer autre chose  car nous sommes chacun dans notre coin,  divisé, différencié alors que nous avons tous le même intérêt aussi frustrant que cela puisse paraitre et  aussi agaçant que cela puisse être pour ceux qui contrôlent tout. 


Qu’en pensez-vous ?  
Dare, grow, rise and change the game. 


Call me Sonnye,

Coach and Player 

☎️0650668807📧 darecontact@schbc.com


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