Ah, le monde moderne ! Un lieu où l’égoïsme triomphe, où les inégalités sont célébrées comme des moteurs de la prospérité, et où la cupidité est non seulement acceptée, mais encouragée. Si Bernard Mandeville (man devil) était parmi nous aujourd’hui, il rirait probablement de bon cœur en voyant comment son « chef-d’œuvre » du XVIIIe siècle, La Fable des Abeilles, semble être le manuel de fonctionnement de notre époque. Pourquoi ? Parce que nous vivons dans un système économique, monétaire et politique qui, en tout point, reflète les idées cyniques et simplistes que Mandeville (man devil) a défendues il y a trois siècles.

Commençons par le principe fondamental de notre système : l’égoïsme est une vertu. Dans le monde idéal de Mandeville, les abeilles prospèrent non pas grâce à la solidarité ou à la vertu, mais à travers leur soif insatiable de luxe, de vanité et de cupidité. C’est mignon, non ? Les abeilles qui s’entraident ? Oh, pas chez Mandeville ! Elles se battent pour du miel et la reconnaissance, tout en détruisant leur propre ruche. Et pourquoi cela fonctionne-t-il ? Parce que, selon lui, ces « vices » se transforment miraculeusement en quelque chose de « bénéfique » pour la société. Oui, vous avez bien lu. La recherche incessante du profit personnel est censée créer un bien-être général. C’est un peu comme croire qu’un incendie dans une maison peut améliorer l’ambiance intérieure.

Aujourd’hui, regardez autour de vous. Nos entreprises géantes, dirigées par des milliardaires dont le seul but dans la vie semble être de s’empiler des montagnes de richesse, sont prêtes à tout pour maximiser les profits. Pourquoi ? Parce que, apparemment, plus de profits = plus de prospérité pour tout le monde. Après tout, selon cette logique, plus un individu est obsédé par son compte bancaire, plus la société devrait s’épanouir, non ? Nous sommes en train de le voir, n’est-ce pas ?… Oh wait, non.

Dans ce même système, la compétition est non seulement une nécessité, mais une vertu. Mandeville (man devil) adorait l’idée que la recherche du profit personnel mène à la prospérité collective. Et dans le monde actuel, quel meilleur moyen de garantir une croissance infinie qu’en rivalisant pour être plus riche, plus rapide et plus puissant que l’autre, quitte à écraser quelques millions de personnes sur le chemin ?

Le néolibéralisme a donc fait de la compétition un dogme sacré. Après tout, pourquoi pas ? De cette manière, nous pouvons creuser des fossés toujours plus profonds entre les riches et les pauvres, entre ceux qui contrôlent les ressources et ceux qui se battent pour les miettes. Plus la compétition est rude, mieux c’est, car cela pousse tout le monde à « innover ». En réalité, tout ce que cela fait, c’est générer des inégalités économiques et sociales gigantesques, une dégradation de l’environnement et une course à la destruction de tout ce qui reste de digne sur cette planète.

Mandeville (man devil), fidèle à sa logique, affirmait que la richesse naît du vice. Et quoi de plus viceux que l’accumulation massive de richesse dans les mains de quelques-uns, pendant que des milliards de personnes vivent dans la pauvreté la plus crasse ? Après tout, des inégalités profondes sont nécessaires, selon cette philosophie, pour que l’économie continue de tourner. Comme si l’humanité ne pouvait pas vivre dans une société équitable où chacun aurait accès à la santé, à l’éducation et à une vie décente. Non, non, non. Pour que la machine tourne, il faut des gens qui souffrent, des ressources qui sont exploitées et des travailleurs qui sont sous-payés. Et c’est là qu’intervient la magie du néolibéralisme : plus les inégalités sont grandes, plus la prospérité générale est supposée augmenter. Un raisonnement brillant, n’est-ce pas ? Et tellement efficace… enfin, si votre idée de prospérité est de voir un petit groupe de personnes accumuler des sommes ridicules de richesse pendant que le reste du monde est coincé dans la précarité.

Et comment ces merveilleuses dynamiques économiques se maintiennent-elles ? Ah, le rôle de l’État, bien sûr. Pas celui d’un acteur responsable et bienveillant, mais plutôt celui d’un spectateur passif, qui se contente de regarder les joueurs se battre. Le néolibéralisme est clair : l’État doit se retirer, réduire la régulation, laisser le marché faire son œuvre. Ce qui veut dire que des géants de la finance peuvent se livrer à des pratiques spéculatives effrénées, que des entreprises multinationales peuvent polluer la planète sans vergogne, et que les travailleurs peuvent être traités comme des objets jetables. Mais tout va bien, car le marché saura « s’ajuster ». Merveilleux, n’est-ce pas ?

Bien sûr, cela ne fonctionne pas exactement comme prévu. En réalité, la dérégulation a permis à des entreprises de devenir tellement puissantes qu’elles influencent les politiques publiques, écrasent la concurrence, et manipulent les systèmes monétaires à leur avantage. Et pendant ce temps, l’État, censé protéger ses citoyens, reste assis dans un fauteuil confortable, regardant des oligarques faire fortune.

Si l’on prend un peu de recul, on se rend vite compte que ce système économique mondial est une immense arnaque. Il repose sur des idées aussi anciennes que dangereuses : l’égoïsme comme moteur de la société, la compétition comme but ultime, les inégalités comme nécessaires au progrès, et l’État comme spectateur impuissant. Ce modèle est non seulement stupide (on base une économie sur des vices), mais aussi destructeur (les inégalités et la pollution massives sont les conséquences directes), et dangereux (car il ignore les besoins fondamentaux de la majorité de la population tout en concentrant le pouvoir et la richesse entre les mains de quelques-uns).

Mais bon, continuez à acheter ce dernier gadget électronique, à accumuler des crédits et à croire que tout ira bien si l’on réduit encore les impôts des riches. Après tout, comme Mandeville nous l’a appris, ce sont vos vices qui vont sauver la situation. Et si ce n’est pas le cas… eh bien, vous pourrez toujours ajouter « l’échec total » à la longue liste des sacrifices pour la « prospérité ».

Si ce système économique, monétaire et politique mondial est une farce géante, il est grand temps de tourner la table et de réécrire les règles du jeu. Mais pour cela, il va falloir être radical, audacieux et, surtout, disruptif. Parce que, soyons clairs, les petites réformes ou les ajustements cosmétiques ne feront que renforcer cette machine à broyer les peuples et à engloutir les ressources. Il est temps de se libérer du carcan néolibéral qui profite uniquement au 1% ultra-riche et de mettre en place des solutions réellement révolutionnaires.

1. Repenser le système économique : Fin de la croissance infinie

Le modèle économique fondé sur une croissance infinie dans un monde aux ressources finies est une folie autodestructrice. Il est temps de mettre fin à l’obsession de la croissance économique à tout prix. Plutôt que de mesurer la prospérité par le PIB, mesurons-la par le bien-être humain, la qualité de vie, et la durabilité environnementale. Instaurons une économie régénérative, où les entreprises sont obligées de fonctionner en harmonie avec la planète et les sociétés, plutôt que de les exploiter jusqu’à la moelle.

2. Redéfinir la richesse : Taxation et Redistribution Radicales

La concentration excessive de la richesse entre les mains d’une élite a atteint des sommets indécents. Si vous êtes convaincu que l’égoïsme est la voie vers la prospérité, nous vous proposons une taxation radicale des super-riches. Oui, des taxes qui rendent leur capitalisme extrême totalement insoutenable. Une taxation progressive et exponentielle, sur les profits comme sur les patrimoines, qui vise à redistribuer la richesse de manière plus équitable. On parle ici d’une vraie redistribution des ressources, pour garantir à chaque individu un accès décent aux services de base : santé, éducation, logement. Et pas sous forme de charité, mais comme un droit fondamental.

3. Renverser la logique de la production : Des entreprises au service des humains

Il est grand temps d’abolir les entreprises qui sont motivées uniquement par le profit à court terme. Les multinationales qui polluent, exploitent et réduisent les vies humaines à de simples chiffres doivent être démantelées et remplacées par des structures économiques nouvelles, plus démocratiques et participatives. Les coops économiques et les entreprises sociales, où les profits sont redistribués et réinvestis dans les communautés, doivent remplacer les monstres de la finance qui dirigent nos vies. Il est possible de créer des entreprises au service de la société, non du portefeuille de quelques actionnaires déconnectés du réel.

4. Monnaie et Finances : Décentralisation Totale

Le système monétaire actuel, contrôlé par des banques centrales et des entités financières internationales, n’est qu’un autre outil de domination. La décentralisation complète du système monétaire est la clé. Remplaçons les banques et les institutions financières traditionnelles par des monnaies locales et des systèmes de finance communautaires, où les citoyens peuvent s’organiser sans dépendre des intérêts privés. Cela inclut l’abolition des dettes souveraines imposées par les créanciers internationaux et la création d’une monnaie qui profite à la collectivité, plutôt qu’à une poignée de créanciers.

5. Renforcer la démocratie directe : De la parole à l’action

Enfin, pour mettre fin à cette oligarchie de l’argent, il faut redonner le pouvoir au peuple. La démocratie représentative a échoué. Nous avons besoin d’une démocratie directe et d’un pouvoir véritablement décentralisé, où chaque individu a une voix réelle dans les décisions qui impactent sa vie. Cela signifie remettre en question les élites politiques et économiques, et offrir des mécanismes de participation directe à tous les niveaux : des assemblées citoyennes aux référendums populaires sur des décisions cruciales.

6. La Révolution Écologique : Un Nouveau Manifeste Vert

Tout ce système repose sur l’exploitation effrénée de la nature, et ce modèle est maintenant en train de détruire la planète. Il est temps de lancer une révolution écologique radicale : passer à des énergies renouvelables, réduire notre empreinte écologique à un minimum absolu, et stopper immédiatement les pratiques destructrices comme la déforestation, l’agriculture intensive et la surexploitation des océans. Mais attention, cette révolution doit se faire au-delà des compromis ; nous devons révolutionner la manière dont nous consommons, produisons et vivons ensemble sur cette planète.

Il est évident qu’il est grand temps de remettre en question ce système absurde, dangereux et destructeur. Ce n’est pas en continuant à maintenir des pans de ce système moribond que nous allons sauver quoi que ce soit. La fin du néolibéralisme libertarien ( tu sera libre et tu n’auras rien!!!) n’est pas seulement souhaitable, elle est inévitable si nous voulons préserver l’avenir de nos sociétés et de la planète. Mais cette fin doit venir par une révolution consciente et collective, c’est à dire sans attendre une action des élus politiques ou des grandes entreprises car vous l’avez compris, cela n’est en aucun cas dans leur intérêt, bien au contraire!!!!!! Rappellez vous les mutilations irréversibles faites aux « gilets jaunes » pour avoir « oser » manifester et réclamer plus de justice ou encore les représailles destructives faites aux antivax lors du covid alors qu’aujourd’hui des dossiers déclassifiés (de la CIA) par Trump leurs donnent raison. Ils ont agis pour le bien commun, celui de la majorité et il est temps aujourd’hui de prendre conscience de notre pouvoir. Je l’ai déjà dis je crois. La solution est simple et il ne s’agit pas de manger bio, de consommer français car ce sont ni plus ni moins que des marchés de plus qui appartiennent aux ultras riches, aux banques, aux politiques et multinationales. Cela n’est qu’une « douille » de plus !

Le consumérisme est leur bible, leur talmud, leur coran, leur Bhagavad-Gîtâ, le profit leur divinité.

Il suffit d’arreter ou de diminuer drastiquement ou par étape de consommer tous leurs produits, leur divertissement et leurs offres de confort qui créent de l’inconfort, nous faisant travailler de plus en plus pour consommer leurs offres et leur modèle sociétale.

Avez-vous remarqué qu’à chaque nouvelle idée pour ameiorer nos vies, elle est ré appropriée par le système et corrompus ( le bio made in Vénézuela, rbnb, Huber, vinted, etc).

Au lieu de leurs solutions arnaque, n’est il pas préférable de le faire nous même et creer des marchés locaux, des groupes de voisins, d’entraides, de reflexions, de transmission, entre nous, d’acheter à des artisans, des petits commerces libres et pauvre par choix et par conviction. Il suffit de recycler dans le sens, ré-utiliser, réparer, de réapprendre à faire soi-même ( la cuisine, la couture, etc) car c’est notre monde, notre responsabilité. Pour cela, il est necessaire de prendre conscience que les entreprises qui emploient le plus grand nombre d’entre nous sont encore dépendantes de notre consentement et de notre main d’œuvre bon marché. Ils ont bien entendu investi dans l’intelligence artificielle pour se passer de nos services à moyen terme et en cas de rébellion ou pour augmenter le rapport de force en leur faveur. Et là aussi, le pouvoir est entre nos main, c’est une décision. Car sans nous pour consommer, pour aimer leurs offres que nous pouvons difficilement refuser, l’intelligence artificielle ne sert à rien. Ah oui, les crédits immobiliers sont aussi devenu une arnaque car rien ne nous appartient au final et les charges, impôts récurrents ou de transmission ( quand même, après une vie de labeur, nous devons payer cher pour donner à notre famille et même s’il existe des solutions de contournement, ce n’est pas donner à tout le monde de les appliquer et de les connaitre) et frais de fonctionnement sont de plus en plus élevés. Comme le marché de l’auto électrique. Un marché strictement non viable, le lithium sur Terre insuffisant pour crée un parc mondial électrique sans compter la consommation de pétrole necessaire pour les produire et le recyclage du parc automobile actuel, qui lui aussi nécessiterait des milliards de tonnes de pétroles sachant qu’à ce jour, aucun marché n’existe pour cette transformation ( croyez-vous vraiment que les intentions de l’électrique sont nobles? ) J’ai pléthore d’exemples et si vous prenez le temps de refléchir à tout cela OKLM, sans sources d’hypn., de divertissement pardon, tout devient clair sans effort.

Un système économique qui ne profite qu’à 1% de la population ne mérite aucune pitié. Son effondrement est nécessaire, et il est dans notre pouvoir de créer quelque chose de bien meilleur, plus juste et plus durable. N’attendons plus que cela vienne de l’extérieur car je sais que vous savez au fond que cela n’arrivera jamais, vraiment jamais. Soyons les architectes du changement, sans peur et sans attendre (comme les coréens récemment, mais quel exemple!) pour les systèmes en place. Bien sur, pour cela, il est necessaire d’être conscient de notre condition et de briser nos chaines. Si vous arrivez à cette ligne c’est que vous l’êtes, sans aucun doute.

Voici un quiz pour comprendre, apprendre, reconnaitre l’arnaque. La réponse est donnée. Pour des propositions de changements, écrivez moi sur whatsApp, Telegram au +336 50 66 88 07 , si l’envie ou le courage est là et si vous vous sentez concerné, que vous soyez humain ou pas :p

Dare, grow, rise and change the Game !

Call me Sonnye,

Coach and Player


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